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L'entrée ou comment passer d'un esprit chalet à une tendance "so british"

L'entrée ou comment passer d'un esprit chalet à une tendance "so british"

En ce début d’année 2019 « pluvieux », nous souhaitons partager avec vous notre dernier projet qui fut pourtant le premier lorsque nous avons entamé la rénovation de la maison : l’Entrée.

Cela voudrait-il dire que les travaux dans une maison sont un éternel recommencement ?

PITIE, NOOOOON !

Malheureusement, ça en a tout l’air…

Cette entrée est donc passée par plusieurs phases :

Etape 1 : La version « brute » que nous avons découverte lors de l’achat de la maison et pour laquelle Monsieur avait émis un « moi, je ne vivrai pas dans une grotte en bois ! »

Etape 2 (du provisoire qui dure…) : La version « home staging » qui nous a permis de rajeunir et surtout d’éclaircir l’entrée à moindres frais. Lorsque nous avons emménagé, l’entrée n’était franchement pas la priorité. (voir l'article par ici)

Nous avions également rebouché la porte qui menait de l’entrée à la cuisine afin de gagner du plan de travail dans cette dernière.

Mais voilà... 7 ans que nous avons emménagé. 7 ans que nous œuvrons dans la maison. Et nous voici parvenus à ce moment fatidique  où nous avons effectué tous les travaux modificatifs et rénovés l’ensemble des pièces.

Et quand on y réfléchit bien, ce home staging, qui faisait son petit effet au début, a tendance à faire « rafistolage » au vu des travaux dans les autres pièces.

Etape 3 : On lance la rénovation.

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Priorité n°1 : Supprimer cet horrible lambris et ce papier peint (pas si moche car neutre mais vieux et sale). Il fallait que nous puissions nous rendre compte de l’état des murs et savoir ce que nous en ferions (peinture ou papier peint ?).

La surprise ne fut pas si mauvaise. Les murs étaient corrects mais pas suffisamment pour les repeindre en l’état. Nous aurions passé trop de temps à reboucher et enduire proprement. Et puis on voulait un peu de fantaisie.

Un seul mur nécessitait pas mal de travail d’enduit : celui de la salle d’eau qui avait subi un dégât des eaux.

En ce qui concerne le lambris, Monsieur a pris un plaisir non dissimulé à le retirer. Et pour le papier peint, la location d’une bonne décolleuse à papier m’a grandement facilité la tâche (1 jour et ½ de travail pour l’ensemble de l’entrée).

Priorité n°2 : Le plafond. Ou plutôt le « faux-plafond » en lambris (et oui, dans l’entrée c’était lambris dans les moindres recoins).

Sur le palier à l’étage et dans l’escalier, pas de souci, nous avions prévu de le conserver et d’y ajouter, par-dessus, une plaque de BA13 phonétique. Il n’y avait aucun intérêt à le retirer car le plafond était déjà haut. Autant économiser notre énergie.

Nous avons d’ailleurs profité des travaux de la salle de bain qui nous donnaient un accès direct sous le lambris et ainsi qui nous permettaient d’ajouter des chevrons supplémentaires afin  de venir visser les plaques de BA13 par la suite (les chevrons qui servaient au lambris n’étant pas suffisamment « costauds » pour soutenir les plaques de BA13).

Concernant le faux plafond en lambris du palier du rez de chaussée, c’était plus problématique… Nous craignions de vieux dégâts des eaux et un plafond dangereux (il était sous la salle de bain de l’étage elle-même en très mauvais état). Nous avons donc pris le parti de le retirer. Comme pour les murs, ce fut une bonne surprise. Pas si mal que ça… Nous avons même réutilisé les chevrons existants pour le nouveau faux plafond.

Monsieur s’est ensuite attelé à positionner les crochets puis les rails en métal du faux plafond. Il s’en est suivi un travail de découpe des plaques (avec plus ou moins de réussite… les murs n’étant pas droits) pour que tout tombe bien.

Nous étions assez angoissés par ce faux plafond car nous n’en avions jamais posé (qui plus est dans un escalier). Il s’est donc lancé comme un grand. Et il a réussi !

Seule galère… La trappe d’accès aux combles qui se trouvait sur le palier de l’étage. Nous voulions la remplacer par une jolie trappe toute neuve (et surtout moins « bricolée »). Nous avons acheté un support de trappe mécanique sur lequel il fallait venir intégrer le BA13. Il faut avouer que la découpe et la fixation de cette trappe nous a donné du fil à retordre et de la plaque à recouper (car cassée…).

Honnêtement, pour une première, c’était une réussite.

Il a pu ensuite combler les « jours » par un enduit de rebouchage + bandes (pour les jonctions entre les murs et le plafond) puis les bandes pour les plaques de BA13. Nous avons également percé à la scie cloche les emplacements des spots en nous basant sur les existants et en en ajoutant d’autres. Là, c’est Monsieur qui a géré l’électricité. Perso, je n’essaie même pas !

Un conseil, que nous n’avons malheureusement pas appliqué, protégez le sol (bâches, vieux draps)… Vous gagnerez du temps de nettoyage (surtout si c’est du parquet…).

Vient ensuite l’étape de la peinture du plafond : sous-couche, couche n°1 et couche n°2 en blanc mat (ça aide à masquer les défauts). Et ça c’est ma partie ! Autant j’aime peindre, autant le ponçage est une torture qui me fait grincer les dents. Il existe des matériels aidant à poncer mais les puristes vous diront que ça se fait à la cale et à la lumière rasante… Bref. La prochaine fois je teste la ponceuse. ;-)

A cette étape du chantier, avec un plafond tout neuf et un bel éclairage, on regarde son escalier et on se dit que ce dernier, tout marron, tout vieux, ne peut pas rester ainsi alors que l’ensemble des parquets de la maison sont chêne naturel.

Qu’à cela ne tienne ! Tu te dis que tu vas le recouvrir d’un joli tapis coco... Mais ça, c’était avant de prendre le dit tapis coco dans les mains, de voir à quel point c’est épais, rigide, difficile à couper proprement et que tu regardes les différentes techniques sur internet aux résultats parfois approximatifs.

Bref. On a repris l’huile de coude et surtout nos ponceuses ! Et c’est reparti !

J’ai donc poncé l’ensemble des marches et nez de marche (même procédé que pour le parquet). J’ai ensuite appliqué un fond dur puis une vitrification mate en chêne naturel (2 couches évidemment). Pour finir et apporter de la lumière et une touche de modernité, j’ai peint les côtés et les contremarches en blanc. Et ça valait le coup ! Effet garanti.

Un autre conseil : Le ponçage c’est facile à condition d’être bien équipé.

Ensuite, c’est là, que ça commence à devenir sympa… On peut attaquer la déco et notamment le papier peint !

Sur le principe, c’est censé être simple. Oui, dans une pièce carrée et droite avec un seul type de papier. Ici, nous voulions mixer un motif sur le haut du mur et des rayures sur le bas, le tout séparé par une moulure en bois blanche avec, précision très importante, un escalier...

Difficulté n°1 : calculer le métrage (toujours avec cette difficulté de l’escalier) nécessaire pour les papiers peints. Et qui dit motif, dit pourcentage de pertes pour les raccords. Pour information, ce dernier est indiqué sur les rouleaux.

Nous y avons passé beaucoup de temps. Mais pour info, si vous achetez votre papier en grande surface (Leroy Merlin pour nous), vous pourrez ramener vos rouleaux non utilisés. Prévoyez donc une bonne marge.

Le plus important : le numéro de bain des rouleaux de papier peint. Ces derniers peuvent avoir de grosses différences de teintes. Il est donc indispensable qu’ils proviennent du même bain.

Evidemment, nous n’avons pas oublié le kit du « parfait encolleur » : pinceau à colle, cutter, grande règle, équerre, le fil de plomb, le niveau et la fameuse table à encoller. On a toujours un tonton ou un copain qui en a une mais si ce n’est pas le cas, ça ne coûte pas grand-chose et ça sert toujours (faut juste savoir où la ranger…).

Une fois vos achats effectués, vous pouvez vous lancer.

Le démarrage du premier lé était essentiel. On a choisi un endroit qui nous permettait d’avoir le moins de coupes (le long d’une porte au début de l’escalier). Après, on avance petit à petit au gré des coupes parfois simples, et parfois carrément « galère ».

Une autre astuce : avoir la lame de cutter toujours bien affutée. Si ce n’est pas le cas, les découpes de papier vont finir en petit exercice de « déchirure ».

Pour finir, nous allons ajouter une moulure peinte en blanc permettant de fixer la main courante. Et puis, surtout, on trouve ça très joli. C’est en cours. Nous posterons la photo dès que ça sera fait.

Il ne reste plus que les portes à changer. La récup à ses limites. ;)

Petit bonus : Nous avons découvert cette reproduction en plastique d’un dollar dissimulé derrière le lambris. Quelqu’un en connait il la signification ? Superstition ? ?

 

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À propos
Huile de coude & cie

Madame C. (42 ans), Monsieur A. (47 ans) mariés, 2 enfants. Nous sommes un couple passionné par la rénovation de notre maison achetée fin 2009. Malgré une apparence très classique et très simple, nous avons eu le coup de cœur pour cette maison et son jardin « à l’anglaise » (n’est-ce pas ainsi que l’on nomme les jardins fournis, peu structurés mais tellement champêtres et romantiques dans lesquels on se sent si bien ? ;) ). La maison était saine, mais en termes de décoration et d'aménagement, elle ne nous convenait pas du tout. Elle était très clairement dans son « jus ». Néanmoins, nous avons su entrevoir le potentiel de cette bâtisse des années 50 et nous avons adoré nous approprier ces lieux dans lesquels 3 familles étaient déjà passées, qui avaient une histoire : une maison de Famille ! C’est ainsi que nous nous sommes lancés, malgré des emplois du temps surchargés, dans cette rénovation. Et comme nous n’en avions pas assez, nous nous sommes découvert une autre passion : le bois. De la rénovation d’une maison, nous avons bifurqués vers la rénovation de meubles anciens. Nous ne sommes pas des professionnels et nous n’avons pas la prétention de les remplacer. Mais nous sommes curieux et tenaces. Nous nous inspirons, nous cherchons, nous étudions, nous prenons conseil auprès de notre entourage et nous y arrivons. Alors, oublions que ça peut prendre du temps, que nous ne savons pas forcément faire, que nous ne ferons peut-être pas bien du premier coup et… LANÇONS-NOUS ! Ce sont ces projets de travaux, de décoration, de rénovation de meubles, que nous allons vous présenter dans ce blog. Et si notre humble expérience peut en aider certains d’entre vous, tant mieux !
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Mettre de l'argent à l'entrèe d'ine maison est une superstition qui vise à assurer prospéritè et abondance à ses habitants. Certains mettent des pièces, d'autres des billets plastifiés
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